Analyses et Perspectives sur le COVID-19

Nous analysons les points forts et faibles de la réponse béninoise au coronavirus. Nous étudions ensuite les enjeux politiques et démocratiques, ainsi que l'incidence macroéconomique et sectorielle du Covid-19 sur le pays.




Points forts de l’organisation

Après quelques ratés au début, un dispositif de quarantaine bien organisé a été mis en place et tous les passagers entrant dans le pays par voie aérienne sont hébergés dans des hôtels de luxe retenus pour l’occasion pendant une durée de deux semaines. 


Les frontières terrestres ont été fermées sauf pour les déplacements nécessaires. Elles ont aussi été équipées d'unités sanitaires pour le monitoring de la température et de l’état des voyageurs autorisés à se déplacer.


Un cordon sanitaire strict a été installé principalement dans la zone la plus peuplée au Sud du pays et abritant les grandes villes, afin d’éviter que d’éventuels malades non identifiés ne propage le coronavirus vers les zones rurales et le Nord du pays.


Le gouvernement a très tôt exigé l’usage généralisé et obligatoire du masque, et coordonné avec les pharmacies pour que les masques soient disponibles et vendus à prix abordable sans surenchère. Une distribution gratuite et massive de masques dans les écoles et autres lieux d’enseignement a été faite lors de la reprise des cours le 11 mai 2020. 


La gestion des cas de maladies et le traitement des patients ont aussi été décentralisés; ce qui a permis de ne pas asphyxier le système sanitaire. Plusieurs centres de santé dans plusieurs communes ont été réquisitionnés et équipés pour participer à l'effort collectif. On peut citer par exemple: l'École de Police, l'Hôpital de Zone d'Allada, un centre à Natitingou. Ces centres prennent en charge uniquement les cas suspects ou confirmés du Covid-19. Le personnel médical y a été doté de matériel de protection et de désinfection nécessaire. Ces centres  sont organisés de sorte que les différents départements de prise en charge des cas et des décès puissent minimiser au maximum les nouveaux cas. 


Aussi les personnes décédées du Covid-19 sont identifiées par les membres de la famille à travers une morgue vitrée. Mais le processus d'inhumation est réalisé par les membres du comité du centre de gestion du Covid-19. Cela a permis d’éviter la transmission du Covid-19 aux proches du défunt. 


La coordination de la réponse au Covid n'était pas uniquement à la charge du ministère de la santé et du gouvernement. Certaines communes ont mis sur pied un comité de gestion des épidémies pour développer une réponse locale et pour superviser l’application des directives nationales. Ces comités sont opérationnels et dirigés la plupart du temps par le maire de la commune avec l’assistance de techniciens chevronnés et de représentants de la société civile. Le Think Tank Bénin du Futur a pu par exemple observer de près le fonctionnement et les actions du Comité COVID de la commune de Ouidah au Sud du pays. Le Comité a mené plusieurs actions de sensibilisation par la radio, la télévision et dans les écoles. Il a aussi pris des mesures disciplinaires contre les personnes qui n’observent pas l’obligation du port de masque. 


D’un point de vue régional, le Bénin s’est concerté avec ses voisins pour coordonner le contrôle sanitaire des voyageurs aux niveau des frontières. 


D’un point de vue continental, l’Ethiopie par le biais de sa compagnie nationale Ethiopian Airlines a joué un rôle crucial dans l’acheminement des matériels achetés ou reçus de la Chine (dons de la Fondation Jack Ma et du gouvernement chinois) vers la plupart des pays Africains y compris le Bénin. 


Le Bénin a aussi collaboré avec plusieurs pays comme la Chine, le Koweït, le Ghana et bien d’autres pour rapatrier les béninois bloqués à l’extérieur et souhaitant revenir au Bénin.



Points faibles de l’organisation

La quarantaine sanitaire des voyageurs entrant dans le pays par voie aérienne aurait pu commencer un peu plus tôt. Quelques failles ont aussi été observées au début avant une meilleure organisation. 


Le gouvernement a pris l’option de ne pas annoncer de mesures d’appui financier direct au profit des populations. En revanche, les entreprises, administrations, marchés et divers sites commerciaux sont restés fonctionnels pendant la crise, afin de permettre la poursuite des activités économiques. 


Le numéro vert censé permettre aux populations et aux hôpitaux de promptement reporter les suspicions de cas de Covid-19 ne fonctionnait pas effectivement pendant les premières semaines de sa supposée installation. Cette situation a été résolue par la suite. 


La quantité de kits de tests disponibles était très limitée au début de la crise. Un seul laboratoire, l’Institut Pasteur de Cotonou, avait l’expertise et la capacité pour conduire les tests dont les résultats n'étaient connus qu’au bout de plusieurs jours. Cette situation aussi a connu une évolution satisfaisante avec l’installation de nouveaux laboratoires pour un total actuel de quatorze centres capables d’effectuer des tests fiables en un temps record.  


Au début de la pandémie, avec les nouvelles chaotiques qui venaient d’Asie et d’Europe, beaucoup de désinformation et de faux remèdes ont été propagés sur les réseaux sociaux, notamment whatsapp. Ces mesures préventives et curatives allaient des plus logiques aux plus rocambolesques. Pour palier à la situation, le gouvernement a intensifié les campagnes de sensibilisation y compris dans les langues locales de toutes les régions du pays. Des illustrations et diverses infographies ont été aussi utilisées pour faire circuler les messages véridiques et contrecarrer les fake news.  


Enjeux politiques et démocratiques


Manifestations estudiantines 

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, l’Université d’Abomey Calavi qui est la plus grande université du pays a interdit les  manifestations de plus de 50 personnes sur tous ses campus, à partir du 18 mars 2020. La fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB) qui est le principal syndicat et organe de défense des droits estudiantins a plutôt plaidé pour une cessation complète des cours. Cette position étant en contradiction avec la position des autorités rectorales, les trois leaders de la FNEB ont été interpellés par les forces de sécurité. C’est ainsi que des manifestations et des affrontements entre étudiants et forces de l'ordre ayant entraîné le décès d’un étudiant, ont été observés le 25 mars 2020. 


Sources: 

  • Échauffourées à l’Université d’Abomey-Calavi, 24h au Bénin, Parution du 24 mars 2020
  • Des responsables de la FNEB arrêtés24h au Bénin, Parution du 24 mars 2020



Élections municipales 

La campagne officielle  pour les élections municipales a débuté le 1er mai 2020 pour une durée de deux semaines. En raison de la pandémie de Covid-19 qui touche le pays, la campagne a été essentiellement médiatique, et les candidats se sont abstenus d'organiser des réunions ou des conférences. Des messages radios ou télévisés, l’internet et les réseaux sociaux, ont été mis à contribution par les différents partis politiques. Après avoir dans un premier temps envisagé le report du scrutin du fait de la pandémie, le gouvernement a finalement décidé de l'organiser à la date prévue, le 17 mai 2020. 

Douze millions de masques et une grande quantité de gels hydroalcooliques ont été acheminés partout dans le pays afin d'être distribués aux électeurs pendant le vote. 

1815 conseillers sont élus dans les 546 arrondissements des 77 communes du pays. Le taux de participation est de 49,14%.  

Malgré les mesures prises et indiquées plus haut, il est opportun de se demander si le scrutin n’a pas été sera un facteur de propagation accrue du virus. 


Sources:

  • Des élections masquées à l’issue d’une campagne compliquée, Jeune Afrique, 15 mai 2020 
  • Les résultats des élections municipales du 17 mai 2020, 24h au Bénin, Parution du 21 mai 2020 


Incidence macroéconomique et sectorielle du Covid

Grâce à la diligence de l’Institut National de Statistiques et de l'Analyse Économique du Bénin (INSAE), nous avons pu mettre la main sur certains chiffres macroéconomiques du premier trimestre 2020.


L’indice des prix à la production des produits vivriers s’est établi à 112 au 1er trimestre 2020, soit une hausse de 6,0% en variation trimestrielle. Cette évolution est principalement due à l’accroissement des indices des racines et tubercules (+7,4) et des cultures maraîchères (+55,5%), modérée par la baisse des indices des céréales (-34,0%) et des légumineuses (-8,7%). En glissement annuel, on observe également une hausse de 6,6%, en raison des augmentations des indices des racines et tubercules (+17,4%). 

En termes simples, une augmentation des prix des produits vivriers a été observée sur les marchés au Bénin. Selon nos enquêtes, d’autres produits comme le ciment utilisé pour les constructions ont aussi connu une hausse de prix. On peut spéculer logiquement que l’incertitude liée aux mesures de confinement et à l’évolution de la pandémie dans le pays, ont significativement contribué à ces hausses de prix. 

Les exportations de marchandises du Bénin ont connu une hausse de 120 % au cours du premier trimestre 2020, évaluées à 160,7 milliards de FCFA (528 148,6 tonnes), contre 73,0 milliards de FCFA au trimestre précédent. Comparativement au premier trimestre 2019, on note également une hausse mais plus faible de 6,7% de la valeur totale des exportations. Les ventes de biens locaux à l'extérieur s'élevaient, en effet, à 150,6 milliards de FCFA (356 820,7 tonnes) au premier trimestre 2019. 

Les produits ayant contribué principalement à cette hausse sont : les graines et tourteaux de palme et autres fruits oléagineux ou de germes de céréales (3,8 points de pourcentage), les fèves de soja (1,9 points de pourcentage), et les ciments hydrauliques y compris les ciments non pulvérisés dits clinkers, (1,4 points de pourcentage).

La hausse impressionnante des exportations de 120% quand on passe de Q4 2019 à Q1 2020 est par contre surprenante, et ne devrait pas être imputée au coronavirus, mais plutôt à d’autres facteurs comme la reprise des échanges commerciaux terrestres avec le voisin du Nigeria. La frontière terrestre Bénin-Nigeria avait été fermée en Août 2019 et est restée fermée pour plusieurs mois jusqu’en 2020.

Les importations de marchandises ont par contre, baissé de 6,3% au premier trimestre 2020. Elles sont évaluées à 300,4 milliards de FCFA (912 205,0 tonnes). En glissement annuel, les acquisitions de biens ont également baissé de 42,4%. La valeur des achats à l’extérieur était de 521,2 milliards de FCFA au premier trimestre 2019. 

Ce repli raisonnable est expliqué par le recul des importations du riz semi-blanchi, même poli, glacé, étuvé ou converti y compris le riz en brisures (-22,8 points de pourcentage), du butane liquéfié » (-4,9 points de pourcentage), des engrais agricoles (-2,9 points de pourcentage), de l’huile de palme (-2,3 points de pourcentage), et les viandes et abats comestibles, frais, réfrigérés ou congelés (-1,4 point de pourcentage).

Un repli dans la création d’entreprises a été observé en 2020 et coïncide avec la période d’incidence du Covid-19. En avril 2020, le nombre total d’entreprises immatriculées tous types confondus est estimé à 2 249 après 2 382 au mois de mars 2020, soit une baisse de 5,6%. Sur les trois derniers mois, les immatriculations d’entreprises sont restées quasiment stables (+0,9%). Par contre, comparées à la même période de l’année précédente (Q1 2019), les immatriculations d’entreprises ont fortement baissé (-37,2%).


Sources: 


D’un point de vue global, beaucoup d’organisations internationales révisent à la baisse les prévisions de croissance des diverses régions du monde pour 2020. C’est le cas par exemple du FMI, de l’OCDE et même de grandes banques comme Goldman Sachs. 


Pour ce qui est de la Zone UEMOA, le cabinet d'études Bloomfield Investments basé a Abidjan identifie quatre canaux par lesquels la pandemie affectera les économies de la zone UEMOA: - La contraction du commerce international ;

- La baisse des transferts financiers des migrants vers leurs pays d’origine ; 

- La contraction de l’activité économique nationale ; 

- Les difficultés au niveau des finances publiques, notamment la baisse des recettes fiscales. 

Au Bénin, si le reste de l'année suit les tendances du premier trimestre 2020; le pays ne devrait pas se soucier d’une réduction significative des échanges commerciaux (exports et imports). Par contre, une contraction des recettes fiscales est très plausible. Cela pourrait exacerber la question du financement des nombreux grands travaux entamés dans le cadre du Programme d’Action du Gouvernement (PAG).   


Une des réponses préconisées par la communauté internationale face au Covid-19 et aux besoins financiers des pays africains est l’annulation d’une partie de la dette des pays.


Le Bénin face à l’annulation de la dette 


La solution que constitue l’annulation de la dette prônée par plusieurs Etats Africains correspond à une solution qui a déjà été mise en oeuvre dans le passé et qui n’a pas été appréciée par tous les partenaires financiers extérieurs. Les agences de notation, par exemple, tendance à dégrader la notation de la dette des pays concernés et à traiter une annulation comme un défaut de paiement.


Le Ministre béninois des Finances, Romuald WADAGNI, craignant que “demander l'indulgence pour ne pas respecter nos engagements (…) handicaperait notre capacité à avoir accès aux financements dans le futur et à renouer avec le chemin de la croissance”, s’est prononcé contre l’offre d’annulation. Il postule plutôt pour des solutions nouvelles en matière de financement pour l’Afrique, notamment pendant les crises comme la pandémie actuelle du covid-19. 


En effet, recourir à l’annulation de la dette va déplacer temporairement le goulot d’étranglement que constitue le service de la dette à une date ultérieure sans toutefois régler les difficultés créées par la crise, notamment la baisse de l’activité économique et des recettes fiscales pour la majorité des pays. Pendant que les pays développés recourent, de façon ouverte, à la planche à billet pour financer leur sortie de crise avec des injections monétaires colossales, on propose aux pays africains de juste annuler certaines vieilles dettes.


Le recours à l’annulation de la dette serait donc une solution de nature à diminuer notre capacité à emprunter demain. WADAGNI préconise le recours à des Droits de Tirage Spéciaux (DTS), liquidités mises à disposition par le FMI ou encore le recours à des ressources concessionnelles auprès d’institutions et banques de développement.


Naturellement, d’autres pays africains comme le Sénégal, par le biais de son président Macky Sall rejettent cette position béninoise et sont en faveur de la remise de dette. 


Sources:

  • Controverse Bénin/Sénégal sur la dette : la renaissance du débat africain. Kako Nubukpo. Jeune Afrique du 4 mai 2020. 
  • Interview TV5 MONDE du 28 avril 2020 du Ministre de Finances du Bénin

Conclusion et Recommandations 


Après un passage en revue des notions de base sur le Covid-19 (symptômes, dépistage, traitement, propagation, progression de la maladie dans le monde), ce rapport nous a permis d’analyser l’impact de la pandémie sur le système sanitaire béninois, sur la sécurité des populations, et sur la vie socio-économique et culturelle du pays. 


Nous avons ensuite scruté l’organisation et la gestion de la crise au Bénin par le gouvernement central et par les pouvoirs locaux. Nous avons passé en revue la chronologie des décisions gouvernementales, l’installation d’un cordon sanitaire national et le processus progressif de levée des restrictions. 


Nous avons fait un bilan et relevé les forces et faiblesses de la réponse béninoise, de même que l'incidence du coronavirus sur les indices macroéconomiques et sectoriels, et sur les enjeux politiques et démocratiques du pays, notamment l'élection municipale de Mai 2020. 


La Nation béninoise, sous le leadership de son président et de l’actuel ministre de la santé, ont été assez proactifs dans leurs prises de décisions. Mais rien n’est encore fait tant que le virus continue de circuler. Nos recommandations additionnelles s’inspirent des mesures préconisées par l’Union Africaine à l’endroit des pays membres en réponse au Covid-19. 


Source: Impact of the coronavirus on the African economy - African Union Commission - 2020


     

Mesures à court terme 


Amender le budget national pour incorporer les effets de la pandémie sur les recettes et les dépenses prévues, et pour prioriser les dépenses de santé;

Créer un fonds d’urgence pour assister les couches les plus vulnérables de la population y compris les travailleurs de l’informel qui n’ont pas accès aux mêmes protections que les agents de l’Etat et les travailleurs du secteur privé formel;

Augmenter les fonds alloués à la recherche scientifique fondamentale et à la recherche médicale, pharmaceutique et traditionnelle;

Accorder un support financier et technique aux startups et entreprises qui travaillent sur des solutions innovantes pour parer à la pandémie actuelle et aux crises du futur;

Considérer des emprunts sur les marchés financiers pour profiter des taux d'intérêts actuels et pour contrecarrer la baisse des recettes fiscales ;

Appuyer et accompagner les entreprises, surtout celles qui sont dans les secteurs les plus atteints. L’Etat peut par exemple leur offrir des garanties afin qu’elles puissent se financer plus facilement auprès des banques;

Considérer selon le besoin et la praticité, un moratoire pour les secteurs les plus atteints sur le paiement des intérêts financiers, des loyers commerciaux, des impôts et des taxes;

Renégocier les termes et conditions des dettes extérieures du pays, à défaut de demander une annulation pure et simple.


Mesures applicables après la pandémie

Diversifier l'économie et renforcer les capacités de transformation des matières premières d’exportation (coton, acajou et autres) à l'intérieur du pays;

Augmenter la production agricole pour que le pays soit autosuffisant en matière d'alimentation et de besoins nutritionnels; 

Augmenter la production locale des médicaments génériques et produits pharmaceutiques, car l’enjeu du médicament est hautement stratégique; 

Aider les tradithérapeutes à tester scientifiquement l’efficacité de leurs remèdes et les aider pour la commercialisation et la distribution des meilleurs produits;

Signer et ratifier le traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament (AAM) adopté le 11 février 2019 en Ethiopie par les pays de l’Union Africaine; 

Développer une stratégie de réponse agressive aux maladies habituelles qui reçoivent moins d’attention que le Covid-19, mais qui tuent beaucoup plus ;

Développer les technologies et infrastructures pouvant permettre la généralisation du télétravail et de l'éducation en ligne, en cas de besoin; 

Accélérer l'implémentation de l’Accord Continental de Libre Échange.


Téléchargez le rapport complet ici !

Auteurs et Contributeurs

Dallys-Tom MEDALI

Luc S. HOUNGBE

Mireille P. DIMIGOU

Ida G. L. TOKPO


Dallys Tom MEDALI est un membre fondateur et le Président du think tank Benin du Futur. Il est aussi un Expert-Comptable accrédité par l’Etat de New York aux Etats-Unis, un Expert dans la lutte contre la fraude financière et le blanchiment d’argent. Précédemment, Dallys a travaillé pour les cabinets internationaux d’Audit et de Consulting PWC, BDO et AMERICAN AUDIT à New York où il a audité, conseillé et assisté les plus grandes banques du monde et d’autres multinationales. Il a aussi travaillé dans le Transport Maritime avec l’entreprise danoise MAERSK au Benin. Il est titulaire d'un Master en Comptabilité de l’Université de Wake Forest aux USA, d’un Diplôme d’Etudes Comptables et Financières de l’Académie de Nantes et d’un Diplôme de Technicien Supérieur en Gestion des Entreprises de l’ENEAM à Cotonou. Il est l’auteur d’une multitude d’ouvrages et prépare actuellement son doctorat aux Etats-Unis. Ses principaux centres d’intérêts sont la finance, la gouvernance publique, l’éducation, et l’entrepreneuriat.


Luc Spero HOUNGBE est un membre fondateur du think tank Benin du Futur et le responsable événementiel. Il est aussi un assistant comptable auprès du Cabinet d'expertise-comptable SFC. Précédemment, il a eu une expérience extensive dans l’audit et la gestion comptable auprès d’une multitude de cabinets et d’entreprises en France et au Bénin. Il est titulaire d'un Diplôme Supérieur de Comptabilité Gestion de INTEC France, d'une Maîtrise en Science de Gestion de l'Université d'Abomey-Calavi, d’un Master en Contrôle de Gestion Audit et Finances et d'une License de l'ENEAM au Bénin. Ses principaux centres d’intérêts sont les innovations technologiques, la finance, la santé et le développement durable.


Mireille DIMIGOU est un membre fondateur et la trésorière du think tank Benin du Futur. Elle est aussi kinésithérapeute et membre de la Jeune Chambre Internationale. Mireille fait partie aussi du groupe de travail international de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur l’arthrite rhumatoïde. Précédemment, Mireille a travaillé aux Archives Françaises, dans le Centre de Kinésithérapie du Docteur Bubnovsky en Russie et été la kinésithérapeute des Clubs de football de 1ere division MOGAZ 90 et Tonnerre, et des fédérations béninoises d’Athlétisme et de Tennis. Elle a géré l’encadrement médical des sportifs béninois à plusieurs compétitions internationales. Elle est titulaire d'un Master en histoire contemporaine de l’Université Paris 8, d’un Master en histoire du Collège Universitaire Français de St Pétersbourg et d’une License en Kinésithérapie de la Faculté des Sciences de Santé de Cotonou. Elle est auteure de plusieurs ouvrages. Ses principaux centres d’intérêts sont la Santé, le Sport, l’Histoire, l’Education et l’entrepreneuriat.


Ida Gisele L. TOKPO, avec plus de 25 ans d’expérience au service de l’éducation pour tous, du développement durable, de la bonne gouvernance et de la gestion des urgences en Afrique, est membre contributeur du think tank Benin du Futur. Ida est aussi Présidente de FAWE – BENIN (ONG panafricaine de promotion de l’équité genre et de l’éducation), Présidente de AIMER et AGIR (ONG béninoise pour la protection de la femme et de l’enfant) et occupe plusieurs postes stratégiques au niveau de la commune de Ouidah. Ida est aussi une consultante internationale et siège dans plusieurs commissions dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et de l’équité genre. A la base, Ida est ingénieur et a été formée à l’Institut Technologique d’Odessa (URSS). Au début de sa carrière professionnelle, elle géra les abattoirs nationaux du Benin et travailla pendant 18 ans pour Aide et Action International. Ses principaux centres d’intérêts sont l’éducation, la promotion de l’entrepreneuriat féminin, et la bonne gouvernance. 


Brève Présentation du Think Tank Bénin du Futur

Opérant principalement au Bénin, aux Etats-Unis et en France, Bénin du Futur est un creuset de réflexions pour l'animation de recherches et la conduite d'études destinées à éclairer les gouvernants, les milieux d'affaires et les citoyens sur les grands enjeux de développement du Bénin et de l’Afrique. 


Nos centres d’intérêt principaux sont: l'éducation, la finance, la gouvernance, le développement inclusif ainsi que l'énergie et les infrastructures.


Bénin du Futur est aussi un membre fondateur du Club de Casablanca qui est une coalition des meilleurs think tanks et centres de recherche du continent africain. 


Contacts

www.benindufutur.org

info@benindufutur.org 


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